Édition du lundi 18 mars 2013
Les demandes d'hébergement d'urgence explosent, y compris dans les zones rurales
Alors que le gouvernement a demandé aux préfets, par une circulaire du 12 mars, de prolonger de quinze jours la trêve hivernale des expulsions locatives, des chiffres alarmants ont été publiés ce matin par la Fédération nationale des associations d’accueil et de réadaptation locale (Fnars).
La trêve hivernale a été prolongée jusqu’au 31 mars (alors qu’elle devait s’achever le 15) eu égard aux conditions climatiques exceptionnelles. Mais la mesure est insuffisante pour les associations d’aides aux mal-logés, ainsi que pour certains élus qui demandent que la trêve soit prolongée sans limite – vu la situation économique. C’est le sens de la demande formulée par quatorze maires de la région parisienne qui ont été reçus vendredi par la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot. Ces élus ont demandé à la ministre un « moratoire » sur les expulsions locatives, estimant les expulsions « inhumaines » et « indignes de notre temps ». Ces maires ont également souligné que les expulsions « coûtaient cher à l’État », puisque par le biais des dispositifs d’hébergement d’urgence, c’est la collectivité qui paye des chambres d’hôtels pour certaines personnes expulsées.
C’est justement à propos de l’hébergement d’urgence que la Fnars tire la sonnette d’alarme dans son « baromètre » annuel, publié ce matin dans le journal La Croix. On y apprend que le nombre d’appels au 115 a explosé cette année, de façon inédite, avec une hausse de 28% par rapport à l’hiver 2011-2012. Dans certains départements, la hausse de la demande a atteint 70%.
Les pouvoirs publics sont de moins en moins en mesure de faire face à cette demande et, selon la Fédération, une personne sur deux reçoit une réponse négative à sa demande d’hébergement. Un élément nouveau apparaît cette année : les zones rurales sont gagnées par ces difficultés. « Les départements ruraux ont vu leurs appels au 115 doubler, voire tripler », explique la Fnars, et ne parviennent pas à trouver les chambres d’hôtel susceptibles d’accueillir non seulement des personnes isolées, mais des familles, de plus en plus nombreuses à appeler le 115. Dans les Hautes-Pyrénées par exemple, le nombre de demandes non satisfaites est passé en un an de 36 à 51%.
La trêve hivernale a été prolongée jusqu’au 31 mars (alors qu’elle devait s’achever le 15) eu égard aux conditions climatiques exceptionnelles. Mais la mesure est insuffisante pour les associations d’aides aux mal-logés, ainsi que pour certains élus qui demandent que la trêve soit prolongée sans limite – vu la situation économique. C’est le sens de la demande formulée par quatorze maires de la région parisienne qui ont été reçus vendredi par la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot. Ces élus ont demandé à la ministre un « moratoire » sur les expulsions locatives, estimant les expulsions « inhumaines » et « indignes de notre temps ». Ces maires ont également souligné que les expulsions « coûtaient cher à l’État », puisque par le biais des dispositifs d’hébergement d’urgence, c’est la collectivité qui paye des chambres d’hôtels pour certaines personnes expulsées.
C’est justement à propos de l’hébergement d’urgence que la Fnars tire la sonnette d’alarme dans son « baromètre » annuel, publié ce matin dans le journal La Croix. On y apprend que le nombre d’appels au 115 a explosé cette année, de façon inédite, avec une hausse de 28% par rapport à l’hiver 2011-2012. Dans certains départements, la hausse de la demande a atteint 70%.
Les pouvoirs publics sont de moins en moins en mesure de faire face à cette demande et, selon la Fédération, une personne sur deux reçoit une réponse négative à sa demande d’hébergement. Un élément nouveau apparaît cette année : les zones rurales sont gagnées par ces difficultés. « Les départements ruraux ont vu leurs appels au 115 doubler, voire tripler », explique la Fnars, et ne parviennent pas à trouver les chambres d’hôtel susceptibles d’accueillir non seulement des personnes isolées, mais des familles, de plus en plus nombreuses à appeler le 115. Dans les Hautes-Pyrénées par exemple, le nombre de demandes non satisfaites est passé en un an de 36 à 51%.
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